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La Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees) publie les premières données sur la capacité d’accueil hospitalière en 2024. Ces résultats sont issus de la « base administrative » de la statistique annuelle des établissements de santé (SAE), collectée au premier semestre 2025.
Cette source décrit l’activité des établissements de santé (séjours et journées en hospitalisation complète et hospitalisation partielle, séances, etc.) et les facteurs de production associés (lits, places, équipements, personnel). Les indicateurs présentés ici sont calculés à partir de la « base administrative » de la SAE 2024, dont la collecte a été réalisée au premier semestre 2025.
Fin 2024, 1 330 hôpitaux publics, 655 établissements privés à but non lucratif et 980 cliniques privées composent le paysage hospitalier français. Les capacités d’accueil de ces 2 965 établissements de santé se répartissent entre hospitalisation complète (367 300 lits), hospitalisation partielle (91 200 places) et hospitalisation à domicile (25 400 patients pouvant être pris en charge simultanément).
Une baisse de 0,5 % du nombre de lits pouvant accueillir des patients et une progression de 3,1 % du nombre de places en 2024
Depuis une vingtaine d’années, l’organisation de l’offre de soins évolue vers une hausse importante de la capacité de l’hospitalisation partielle (sans nuitée) et de l’hospitalisation à domicile, et en parallèle une diminution continue des capacités d’hospitalisation complète (lits). Des innovations en matière de technologies médicales et de traitements médicamenteux ont rendu possible ce « virage ambulatoire ».
En 2024, le nombre de lits pouvant accueillir des patients diminue de 0,5 %, un rythme moins rapide que celui des deux années précédentes (-1,2 % en 2023, -1,8 % en 2022) ou même qu’avant la crise sanitaire (-0,9 % par an en moyenne entre 2013 et 2019). La croissance du nombre de places ralentit aussi (+3,1 % après +4,0 %), mais reste plus soutenue qu’avant 2019. La hausse demeure plus élevée en moyen séjour (+5,5 %) qu’en court séjour (+4,4 %) ; en psychiatre, en revanche, le nombre de places ne progresse globalement pas.
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